Connue par la plupart des mamans, la rubéole est une maladie infantile bénigne. L’immunité acquise au moment du vaccin ROR lui épargnera les tracas. Cependant, les femmes qui attendent un enfant doivent faire preuve de beaucoup de vigilance en présence de cette pathologie.
La période à haut risque
Sachez que si une femme enceinte contracte le virus de la rubéole, ce dernier atteindra le fœtus qu’elle porte. Les conséquences seront particulièrement dangereuses entre la 8e et la 11e semaine après l’absence de règles. Pendant cette période, les risques de malformation seront réels. La maladie pourra occasionner la cécité chez l’enfant. L’atteinte du cerveau du bébé est également plausible. Parfois, la malformation concerne son petit cœur. Dans certains cas, l’intrus s’attaque à ses oreilles. La liste des désagréments peut encore s’étendre. La possibilité de fausse couche sera même à craindre.
Faites preuve de vigilance
Les risques sont nettement moins élevés à partir de la 18e semaine de grossesse. À partir de ce stade, la probabilité de malformation baisse. Auparavant, les médecins vont chercher à connaître si la femme enceinte est immunisée contre la rubéole. Les examens se feront avec des séries de prélèvements sanguins. Les professionnels de la santé chercheront à déterminer si la future maman dispose des anticorps nécessaires ou non. Si le test s’avère négatif, elle doit recevoir le vaccin trivalent ROR qui la protégera contre la rougeole, les oreillons ainsi que la rubéole. Cette vaccination deviendra trop tard si elle est faite après le quatrième mois de grossesse.
Autant que possible, la femme enceinte doit éviter tout contact rapproché avec les enfants présentant les symptômes de la rubéole. Le virus se transmet notamment par sécrétion nasale. En cas de fébrilité, surtout en début de grossesse, il faut rapidement consulter.