L’Alzheimer est une maladie qui se manifeste par la dégénérescence du système nerveux. La dégénérescence est progressive, mais au final, le malade va certainement perdre son autonomie, intellectuelle et même motrice. Le malade aura du mal à percevoir la réalité et même son identité. L’aide est primordiale pour que la vie du malade soit moins pénible. Mais cette aide doit être adaptée à l’évolution de l’Alzheimer chez le malade.
Stade 1
A ce premier stade, le malade d’Alzheimer aura tendance à oublier les noms des amis ou des proches, se trompera dans les calculs (budget, monnaie, etc.) et dans le rangement d’objets, oublier de terminer une tâche. Tout cela devient source d’anxiété pour lui.
L’aidant aura comme rôle d’accompagner le malade dans le suivi de questions financières, notamment le paiement de factures, le suivi des rendez-vous, etc. Ils discuteront ensemble des personnes de confiance, qui pourront éventuellement traiter les affaires importantes du malade à la place de celui-ci.
Stade 2
La maladie évolue de telle sorte que le patient n’arrivera pas à accomplir tout seul des tâches quotidiennes tels se déplacer, faire sa toilette, s’habiller… Les troubles du sommeil affecteront son humeur. Il deviendra donc apathique, son moral va baisser et il effleurera même la dépression.
Les mesures à prendre ne relèveront plus à ce stade d’un simple accompagnement, mais surtout de la sécurité du malade, qui risque de se faire mal ou fuguer. Il sera aussi nécessaire de contacter des organismes sociaux pour aider la famille à gérer cette situation. Mais le plus important est de soutenir moralement le malade d’Alzheimer.
Stade 3
A ce stade, le comportement du malade varie d’une extinction complète à un état de paranoïa ou à des hallucinations. L’aide se composera alors d’une personne tierce professionnelle (infirmière ou aidant de malades d’Alzheimer professionnel). Les soins peuvent se passer dans une institution à temps plein ou non.